{Elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles.}
[Sourate 2, passage du Verset 187]
Comme nous l'avions rappelé précédemment, la femme, dans l'Islam, a pleinement droit à son indépendance financière. Les hommes de sa famille ont le devoir de la prendre en charge financièrement. Toute somme qu'elle perçoit lui appartient totalement, ceci afin notamment de la protéger de se retrouver dans une situation de vulnérabilité : seule sans ressources, avec tous les dangers que cela comporte. Il n'y a qu'à voir le nombre de femmes SDF qui ont déjà été agressées sexuellement. Fait gravissime qui n'existerait pas ou du moins pas avec autant d'ampleur si toutes les femmes bénéficiaient d'une véritable protection telle qu'elle leur est donnée dans la religion et si bien sûr la loi française était plus stricte vis-à-vis des violeurs.
J'ai pu lire récemment dans un commentaire qui cherchait à dénigrer ce droit d'être prise en charge, que du fait que la femme n'a aucune responsabilité sur son salaire, cela lui est permis de laisser ses enfants mourir de faim sous prétexte que c'est son argent et que c'est du devoir du père de leur payer à manger. Quelle sage déduction ! S'il est strictement interdit au croyant(e) de s'endormir le ventre plein en sachant que son voisin a faim, alors qu'en est-il de ses propres enfants ?! Et puis toute mère digne de ce nom ne laissera pas ses enfants livrés à eux-mêmes car leur père est un irresponsable ou autre.
Enfin, citons le cas d'un mari SÉRIEUX (pas d'un comédien et compagnie !) qui peine malgré lui à joindre les deux bouts ou qui se retrouve dans l'incapacité de travailler (maladie). Si sa femme a des rentrées d'argent, il relève du bon sens qu'elle l'aide en fonction de ses possibilités dans les dépenses. L'Islam n'autorise pas le sadisme ! Si elle ne le soutient pas, il se peut qu'il succombe à la tentation de gagner de l'argent sale comme l'Homme a été créé faible et que le harām est à portée de main. La solidarité entre époux est un principe du mariage. Un mari aimant et une épouse aimante l'appliqueront de gaieté de cœur.
Nous avons comme exemple la honorable femme du Prophète Ayyûb/Job (عليه السلام), ce dernier était très riche. Lorsqu'une grande pauvreté le toucha et qu'il tomba extrêmement malade, tout le monde l'abandonna, proches et étrangers, excepté sa fidèle épouse. Elle ne le rejeta pas car il ne pouvait plus subvenir à ses besoins mais en vint à travailler pour un salaire afin de le nourrir. Il y a même des gens qui ont fini par la rejeter à son tour par crainte de contagion, malgré tout, sa bienveillante femme resta à ses côtés. Elle alla jusqu'à vendre une de ses nattes à la fille d'un haut personnage puisque ses cheveux étaient longs et beaux ; elle put ainsi lui acheter une bonne nourriture. Sa pénible maladie dura une dizaine d'années. Après ces longues années de souffrance, Le Très Reconnaissant les délivra de cette pénible épreuve et les récompensa généreusement pour leur endurance.
Rappel de notre chère soeur Salsabil Maryam